Les Memoranda
Avant chaque élection fédérale ou communautaire, le SeGEC adresse aux partis démocratiques un mémorandum reprenant ses priorités pour la nouvelle législature.
Memorandum 2024-2029 (gouvernement de la communauté française)
Le Secrétariat général de l’enseignement catholique (SeGEC) est une fédération de Pouvoirs organisateurs d’établissements d’enseignement fondamental, secondaire, supérieur et d’enseignement pour adultes ainsi que de centres PMS. Son mémorandum présente un aperçu des enjeux actuels et des priorités en vue de la législature 2024-2029.
Pour l’enseignement catholique, les principes d’autonomie et de responsabilité constituent un pilier essentiel pour modeler les réformes nécessaires pour garantir l’avenir de notre enseignement et continuer à offrir à chaque élève et étudiant les meilleures opportunités d’apprentissage. C’est le sens de notre investissement sociétal, qui se concrétise au quotidien par l’investissement de chaque Pouvoir organisateur affilié à l’enseignement catholique. Ensemble, nous représentons près de 800 Pouvoirs organisateurs d’écoles maternelles, primaires, secondaires, supérieures, d’enseignement pour adultes, ainsi que de centres PMS, qui travaillent quotidiennement auprès d’approximativement 480.000 élèves et étudiants, soit près de la moitié du public scolaire/étudiant (hors Universités).
L’enseignement catholique s’inspire de la tradition chrétienne de l’éducation et de ce qu’elle propose comme ressource philosophique et pédagogique pour penser le sens et l’organisation de l’école d’aujourd’hui, dont le rôle premier est d’offrir aux apprenants la possibilité de prendre une place active dans la société. Le réseau leur propose une formation humaniste, attachée à la recherche d’un bien commun, dans un cadre respectueux du principe constitutionnel de liberté d’enseignement.
Néanmoins, pour que cette liberté d’enseignement s’exerce pleinement, il est essentiel d’offrir aux acteurs de terrain l’espace adéquat et les moyens matériels et financiers nécessaires à la pratique d’un métier exigeant, qui doit être à la hauteur des attentes légitimes que la société contemporaine exprime à l’égard de l’école.
Parce qu’autonomie et responsabilité doivent être plus que des principes théoriques et correspondre à des méthodes appliquées et vécues, l’enseignement catholique plaide en faveur d’une plus grande attention portée à la soutenabilité des réformes, d’une revalorisation de la fonction de chef d’établissement ainsi que de mesures ambitieuses de lutte contre la pénurie à établir dans le cadre d’un pacte social renouvelé. Le contexte économique et financier de la prochaine législature n’autorisera, comme chacun le sait, guère de largesse. Dans ce contexte, la responsabilité individuelle et collective sera un facteur déterminant pour assurer l’utilisation la plus efficace possible des moyens budgétaires mis à disposition du monde de l’École. L’enseignement catholique restera par ailleurs attentif tout au long de la prochaine législature à ce que les contraintes budgétaires ne constituent pas l’unique déterminant de la poursuite des réformes.
Les 9 priorités 2024-2029
- AXE 1 - Des réformes soutenables
- AXE 2 - Valoriser la fonction de direction
- AXE 3 - Des écoles du tronc commun : un idéal ?
- AXE 4 - Au-delà du tronc commun : quelles perspectives ?
- AXE 5 - Perspectives pour l'enseignement non-obligatoire
- AXE 6 - Donner une impulsion au numérique éducatif
- AXE 7 - Optimiser le financement des établissements
- AXE 8 - Vers une évolution du contrat social dans l'enseignement ?
- AXE 9 - À l'attention des autres niveaux de pouvoir
Memorandum 2019-2024 (gouvernement de la communauté française)
Les grandes priorités de l’enseignement catholique pour la législature 2019-2024 sont au nombre de sept. Elles couvrent tant des préoccupations de l’enseignement obligatoire que du supérieur et de la promotion sociale.
Si la poursuite de la mise en œuvre du Pacte pour un enseignement d’excellence doit assurément rester l’un des principaux objectifs pour l’enseignement fondamental et secondaire au cours des cinq prochaines années, le SeGEC braque aussi les projecteurs sur une série de thématiques qui font le quotidien des établissements, à savoir : la lutte contre la pénurie d’enseignants, l’attractivité à assurer pour les fonctions de direction, ou encore une nécessaire simplification administrative.
Dans un contexte où les défis ne manquent pas pour l’institution scolaire, un refinancement de l’école libre s’avère indispensable, au même titre que celui qui a été voté pour l’enseignement officiel organisé par la Fédération Wallonie-Bruxelles, en plus des inégalités déjà existantes ! Fort de sa tradition humaniste, le SeGEC affirme, enfin, toute la pertinence d’une conception transversale de l’éducation à la philosophie et à la citoyenneté.
Les 7 priorités 2019-2024
- L’éducation à la citoyenneté, une mission de toute l’école
- Poursuivre la mise en œuvre du Pacte pour un Enseignement d’Excellence
- Lutter contre la pénurie d’enseignants
- Assurer l’attractivité des fonctions de direction
- Un programme de simplification administrative
- Un enseignement non-obligatoire à valoriser et à mieux financer
- Refinancer l’enseignement libre au même titre que l’enseignement officiel
Memorandum 2014-2019 (gouvernement de la Communauté française)
Les 10 priorités énoncées dans ce Mémorandum 2014-2019 ne sont pas fort éloignées d’un certain nombre d’axes défendus par le SeGEC pour la législature 2019-2024.
Pour mémoire, les revoici :
- Créer des écoles pour répondre au choc démographique
- Valoriser la fonction de direction, renforcer son rôle pédagogique
- Accompagner chaque enseignant entrant dans le métier
- Promouvoir les stratégies de réussite et le développement de pratiques de remédiation dans lesvétablissements
- Face aux défis, permettre aux écoles d’innover et de s’adapter
- Améliorer l’orientation en vue d’une meilleure continuité des parcours
- Améliorer l’attractivité de l’enseignement qualifiant
- Dynamiser la carrière des enseignants
- Accompagner l’entrée dans l’enseignement supérieur
- Assurer plus d’égalité dans le financement par élève