Gestion des achats
Depuis le 1er juillet 2013, les écoles et les Centres PMS sont soumis à la législation relative aux marchés publics. Cela demande aux PO et aux écoles de progressivement faire évoluer les procédures d’achats et de conclusion des contrats.
Qui est soumis à la législation ?
La législation prévoit que toutes les ASBL financées à plus de 50% par des subventions publiques doivent respecter les principes des marchés publics. Les Pouvoirs organisateurs de l’enseignement catholique sont dès lors soumis à la législation. Seuls certains PO d’internats autonomes, c’est-à-dire n’organisant qu’un internat, pourraient ne pas être concernés dès lors qu’ils comptent moins de 50% de subventions dans leurs ressources financières.
Il faut noter que les centres de gestion sont également soumis à la législation, étant donné qu’ils sont des regroupements d’ASBL soumises à la législation et que leurs ressources principales sont des subventions.
Quelles conséquences pour les écoles et les PO ?
Les Pouvoirs organisateurs (et par conséquent les écoles ou CPMS) doivent respecter certains principes lorsqu’ils procèdent à des achats de fournitures, de services et de travaux.
Ces principes (de concurrence, d’égalité de traitement des soumissionnaires et de transparence) s’appliquent dans tous les cas, tant pour les dépenses financées par les subventions que pour celles financées par fonds propres. Toutefois, le formalisme des procédures varie selon la taille des marchés envisagés. Les marchés de petites tailles (inférieur à 30.000 HTVA) ne nécessitent qu’un formalisme très limité, les marchés de tailles moyennes (jusqu’à 139.000€ HTVA) peuvent être passés par des procédures négociées avec quelques fournisseurs sur base d’un cahier des charges défini par le PO. Ce sont ces situations qui seront le plus fréquemment rencontrées par les PO. Les marchés les plus importants (au-delà de 139.000€ HTVA) doivent être traités par des procédures basées sur des cahiers de charges précis et publiés dans les journaux officiels belges ou européens.
Pour déterminer quelle procédure doit être utilisée, il s’agit donc d’évaluer la taille des marchés à passer pour l’ensemble de l’ASBL. Pour évaluer correctement la valeur du marché, il faut dès lors regrouper les achats, pour un même type de fournitures ou de services, des différents établissements que le PO organise. Un PO dont l’activité se limite à une école fondamentale pourra, par exemple, recourir plus souvent à des procédures simplifiées.
La Centrale de marchés
La Centrale des marchés de l’Enseignement catholique permet aux Pouvoirs organisateurs de procéder à certaines commandes de fournitures et de services dans le cadre de procédures de marchés publics simplifiées, tout en bénéficiant de conditions contractuelles négociées à l’échelle de l’ensemble de l’Enseignement catholique. Cette Centrale de marchés ne propose pas des conditions d’achats pour toutes les fournitures et services mais propose des marchés ou des accords-cadres concernant des fournitures ou des services pour lesquels des économies d’échelles (économiques ou administratives) peuvent être réalisées.
Attention, une telle Centrale de marchés ne doit pas être confondue avec une centrale d’achats. En effet, la centrale de marchés ne conclut pas d’achats groupés qu’elle revend aux PO mais cherche à optimiser, auprès des fournisseurs, des conditions auxquelles les PO pourront ensuite commander leurs fournitures ou leurs services.
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Centrale de marchés de l’enseignement catholique
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