Comme les ménages, les entreprises ou les crèches, les écoles paient durement les conséquences de la crise énergétique. Une étude du SeGEC a objectivé la situation. Il en ressort que, même indexées, les subventions de fonctionnement ne suffiront pas à faire face à l’explosion des dépenses.
Le besoin en financement complémentaire peut aller jusqu’à 12% de ces subventions, pour les écoles qui n’ont pas conclu un contrat fixe proposé par la Centrale de marchés de l’enseignement catholique. Et même 14% si on tient compte des autres secteurs touchés. Les établissements bénéficiant de ces contrats fixes sont également impactés, même si c’est dans une moindre mesure.
Tous réseaux confondus, on évalue à 41 millions d’euros la somme que les écoles vont devoir trouver en plus de leurs subventions de fonctionnement. Si on y ajoute les autres conséquences de la forte inflation actuelle (dont celle de la construction), l’ardoise grimpe à 61 millions d’euros !
Dit autrement, et rien que pour l’énergie, une école fondamentale moyenne de 200 élèves qui a un budget de fonctionnement de 112.000 euros va devoir trouver un financement complémentaire à l’indexation de ses subventions de 2.240 euros si elle a des contrats fixes, et de 11.200 euros si elle a des contrats variables.
En secondaire général, une école moyenne de 800 élèves perçoit 725.000 euros de subventions. Pour elle, le financement complémentaire à trouver sera de 14.500 euros si elle a des contrats fixes, et de 65.250 euros si elle a des contrats variables.
Le SeGEC appelle donc le gouvernent de la FWB à dégager un financement complémentaire sous forme d’un fond d’urgence pour aider les écoles les plus impactées à se chauffer et à s’éclairer cet hiver.
L’assemblée générale du Secrétariat général de l’enseignement catholique a pris connaissance de cette étude, élaborée par notre Service de gestion économique et notre Service des bâtiments.
Vous pourrez la découvrir à votre tour ici: https://bit.ly/3UY7UdO