L’Education à la Philosophie et à la Citoyenneté (EPC) a été rendue obligatoire par décret à la rentrée 2016 dans l’enseignement fondamental et à la rentrée 2017 dans l’enseignement secondaire. Quatre axes de compétences sont au cœur de l’EPC : l’esprit critique, la connaissance de soi et des autres, la citoyenneté et l’engagement.
Là où le réseau de l’enseignement officiel a choisi de créer un nouveau cours autonome « CPC » (Cours de Philosophie et Citoyenneté), le réseau libre confessionnel décline l’EPC de manière transversale (à travers les disciplines et le projet éducatif). Dès lors, l’ensemble des enseignants, quelles que soient la(les) discipline(s) qu’ils enseignent, partage cette responsabilité de faire réfléchir et mobiliser les élèves autour des questions de philosophie et de citoyenneté.
L’EPC constitue donc une réelle opportunité pour 3 raisons.
- Elle est un espace dans lequel :
- le dialogue, la réflexion et l’écoute sont privilégiés ;
- les élèves peuvent découvrir une démarche où les questions sont plus intéressantes que les réponses ;
- les élèves sont incité.es à penser leur vie et à vivre leur pensée.
- Elle offre de nouvelles occasions, aux élèves et aux enseignant.es de :
- donner un sens différent/supplémentaire aux apprentissages ;
- permettre à chacun.e de questionner ses propres évidences et préjugés ;
- développer des habiletés de pensée qui laissent place au doute, à l’incertitude et à la complexité.
- Elle favorise une nouvelle posture pédagogique, grâce à laquelle l’enseignant.e et les élèves pourront :
- se positionner comme partenaires pour interroger des enjeux universels
- adopter de nouveaux rapports aux savoirs
- développer des aptitudes leur permettant de penser par eux-mêmes, d’identifier et de critiquer les multiples formes d’influences, d’endoctrinement ou d’abus d’autorité potentiels
- exercer leur libre arbitre.