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Lettre d’information – Février 2025
Notre dernière lettre d’informations est à peine sortie que déjà des nouvelles fraiches frappent à nos portes.
Epreuves externes certificatives
CESS
L’épreuve, tout comme celle de l’an passé, portera sur une réponse synthétique à une ou plusieurs question(s) à partir d’un portefeuille de document.
Une note pour l’enseignement qualifiant et professionnel et pour celui de transition est disponible ici.
Il y est précisé :
- la durée de l’épreuve,
- le nombre de mots attendus pour la synthèse,
- la possibilité (pour l’enseignement qualifiant et professionnel) de réaliser un tableau préparatoire, non évalué, pour guider l’élève dans la sélection des informations,
- le rappel de ce qui est attendu de l’élève (qu’est-ce qu’une réponse synthétique ?),
- la grille et les critères d’évaluation.
Nous attirons votre attention sur le référencement des sources. Certains d’entre vous ont souligné que ce référencement pouvait devenir problématique : des textes alourdis par un référencement à rallonge qui augmente le nombre de mots et rend la lecture laborieuse.
De manière générale, privilégions le référencement avec les normes APA.
Exemple :
Référencement classique | Référencement aux normes APA |
Schneuwly, B., & Dolz, J. (2009). Genre et types de textes : Des outils pour penser l’enseignement et la recherche. De Boeck. | (Schneuwly & Dolz, 2009) |
CE1D
La tâche d’écriture concernera soit l’amplification d’un texte narratif soit l’écriture d’un texte à visée argumentative.
Comme l’année dernière déjà, une attention est portée dans la circulaire aux élèves allophones/ou post-DASPA et aux élèves à besoins spécifiques. Les élèves allophones ont droit à davantage de temps et à utiliser un dictionnaire français ou bilingue en format papier ou électronique (sans connexion internet). C’est important car ces élèves sont en apprentissage de compétences langagières, alors que le CE1D vise en grande partie à mesurer la compréhension globale d’un texte narratif ou d’un portefeuille de documents informatifs. Il appartient à l’enseignant, et au conseil de classe ensuite, de miser sur la progression des élèves et distinguer les apprentissages disciplinaires et langagiers, qui ne s’étalonnent pas de la même manière.
Offre de formation
Quatre formations en français sont encore disponibles dans le catalogue de l’IFEC.
- Comment évaluer l’oral au cours de français ?
Où : Centre l’Ilon – rue des Tanneries 1 – 5000 Namur
Quand : jeudi 20 mars et mardi 20 mai 2025
Lien d’inscription : ici - La littérature jeunesse, un excellent tremplin pour améliorer les compétences de lecture !
Où : Centre l’Ilon – rue des Tanneries 1 – 5000 Namur
Quand : vendredi 21 mars et jeudi 24 avril 2025
Lien d’inscription : ici - Vers l’Ecole inclusive : mise en œuvre des aménagements raisonnables au sein de ma classe/mon école.
Où : Ecole S2J – rue Saint Gilles 199 – 4000 Liège
Quand : lundi 14 et mardi 15 avril 2025
Lien d’inscription : ici
- Amplifier, recomposer, transposer des œuvres culturelles… Zoom sur l’UAA 5 du programme de français !
Où : Maison diocésaine de Liège – Bd d’Avroy 17 – 4000 Liège
Quand : jeudi 22 et vendredi 23 mai 2025
Lien d’inscription : ici
La procédure d’inscription est décrite ci-dessous. Si toutefois vous rencontrez des difficultés, n’hésitez pas à contacter l’IFEC à l’adresse suivante : ifec.support.formations@segec.be
La journée du Virage numérique
Boostez vos cours grâce au numérique !
La cellule de soutien et d’accompagnement (CSA) vous invite à la Journée du Virage Numérique, le 24 mars 2025, de 9h à 16h à la Sucrerie (Wavre). Cette journée est spécialement conçue pour vous, afin d’explorer les possibilités qu’offre le numérique pour enrichir vos cours.
📌 Au programme :
- Des stands pour découvrir des outils numériques adaptés à vos matières.
- Des tables rondes pour échanger avec d’autres enseignants et partager des pratiques innovantes.
- Des ateliers pratiques pour expérimenter des approches numériques transférables à votre discipline.
- Des conférences pour réfléchir aux enjeux pédagogiques et aux apports du numérique dans l’éducation.
Des pépites à découvrir :
- La classe 1:1 : expérimentez une classe dont les élèves possèdent chacun un ordinateur dans votre cours. Quelles activités proposer ? Quels outils utiliser ? Quels effets sur les élèves ?
- Bibliothèques sans frontières : vivez un atelier avec cet acteur qui a créé du contenu sur mesure à destination des élèves et des enseignants dans tous les programmes.
- L’intelligence artificielle dans tous ses états : conférence et table ronde sur les enjeux de son utilisation dans l’enseignement.
Pourquoi participer ?
Chaque discipline peut bénéficier de l’intégration du numérique :
- Enrichissez vos cours avec des supports interactifs.
- Découvrez des outils pour favoriser l’engagement et l’autonomie de vos élèves.
- Explorez des solutions numériques pour diversifier vos approches pédagogiques.
Un événement interactif et pratique
Apportez votre matériel numérique (portable, tablette ou smartphone) pour tester directement les outils présentés et repartir avec des idées concrètes à mettre en œuvre dans vos cours.
Lieu : La Sucrerie, Chemin de la Sucrerie 2, 1301 Wavre Parking gratuit – Gare SNCB à 500 m.
Cette journée est validée par l’IFEC, elle intègre votre plan de formation.
Une ressource en ligne pour travailler la rencontre avec une œuvre culturelle
Pour travailler la rencontre avec des œuvres culturelles, il existe une ressource en ligne particulièrement intéressante : Museo. Il s’agit d’un moteur de recherche d’images d’œuvres d’art qui donne accès librement à des milliers d’œuvres faisant partie du domaine public et que vous pouvez donc utiliser librement pour vos cours mais aussi les présentations des élèves, les récits d’expérience culturelle… Pour en savoir plus sur le fonctionnement de ce moteur de recherche, nous vous invitons à consulter l’article de Fidel Navamuel : “Museo. Moteur de recherche d’oeuvres d’art du domaine public”.
Le discours ambiant souligne souvent que notre enseignement “nivelle par le bas” et que les exigences d’antan étaient bien plus importantes. C’est parfois vrai, mais nous voulions simplement relativiser ce propos en vous incitant à regarder cette vidéo expliquant la teneur du livre de Jacques Bonnéry : Supports pédagogiques et inégalités scolaires. On y trouve de quoi repenser nos évidences et les confronter avec l’écart culturel de plus en plus profond qui sépare certains élèves de la réalité scolaire et de ses attendus, parfois beaucoup moins évidents qu’on ne le pense.
Voici une chouette proposition venue de nos collègues du PECA : la SONUMA, les archives audiovisuelles de la RTBF, une mine d’or avec de nombreux documents accessibles via leur site ! La SONUMA propose en outre aux enseignants, pour un prix réduit, de les aider à retrouver des documents précis, voire de les accompagner dans une recherche thématique, via l’adresse enseignement@sonuma.be.
Nous avons repéré des documentaires culturels sur Botera, Coluche, Delvaux, Truffaut, Gabin, Le Clézio, Magritte, Delvaux… mais on trouve également beaucoup d’émissions ou reportages cultes. Bonne découverte !
En 2017, notre collègue Virginie Dhondt, professeure de français ainsi que jouteuse et coach d’impro depuis plus de 20 ans, publiait un article dans la revue Echange : “L’improvisation théâtrale ne s’improvise pas ! Comment enseigner cette activité en classe de français ?”.
En voici un condensé inspirant…
Pourquoi travailler l’impro en classe de français ?
L’impro (jouer devant un public, sans écriture préalable) a toute sa place au sein de nos classes et peut véritablement enrichir le cours de français : elle peut être un appui pour travailler toute forme d’oral et pour développer le langage non verbal ; elle facilite les interactions et la cohésion de groupe, encourage la tolérance et la curiosité, car elle demande d’aller vers l’autre mais aussi d’assumer son point de vue ou de le remettre en question ; elle permet en outre de développer son imaginaire, mais aussi son assurance, sa répartie et, du coup, sa confiance en soi et sa capacité à lâcher prise… L’exercice n’est toutefois pas sans difficulté : les élèves, habitués à rester derrière leur banc, doivent se mettre à nu. L’enseignant va dès lors devoir jongler avec les exercices pour arriver à créer un climat favorable, en partant d’un principe de base : tous les élèves doivent participer.
Faire connaitre l’impro à mes élèves, comment faire ?
Qu’ils s’agissent de matchs (Qu’est-ce qu’un match d’impro ?) ou de spectacles sans compétition, en Belgique, les occasions ne manquent pas de découvrir l’improvisation avec son école, par exemple avec la FBIA (Fédération Belge d’Improvisation Amateur), la Ligue d’improvisation, Improcarolo, Improvise !, le Théâtre Jardin Passion de Namur avec son festival et sa Foire aux impros, la compagnie Tadam à Bruxelles et bien d’autres encore…
Comment aborder l’improvisation en classe avec les élèves ? Travailler par paliers
1. Commencer par travailler la dynamique de groupe
Exemples d’exercices :
- La machine : chaque élève joue le rôle d’une pièce d’une machine géante fictive qui sert à fabriquer ce que l’enseignant souhaite (machine à fabriquer des cauchemars, de l’amitié, du rire…). Chacun est invité à illustrer son rôle par un mouvement et un bruit répétitifs, et à tour de rôle les élèves doivent s’ajouter à la machine. A chaque fois, le nouvel intervenant doit toucher au moins un des autres pour s’intégrer à la machine. L’enseignant quant à lui peut tenir les commandes de la machine et demander qu’elle ralentisse ou qu’elle accélère à certains moments.
- Le tour de sens : en cercle, les élèves battent le rythme ensemble en levant puis baissant un bras. Une fois que le mouvement est simultané, l’enseignant lance un mot et, chaque fois que toutes les mains sont levées, un élève cite un autre mot en rapport de sens avec le précédent. Cette association d’idées se fait dans le sens des aiguilles d’une montre. Par exemple : appartement, maison, jardin, fruit, fraise, dentiste (c’est là que l’exercice est intéressant car on change complètement de sens), médecin, généraliste…
2. Proposer un premier exercice de lâcher prise, en duo
Tout en continuant en alternance des exercices en groupe, on ciblera des exercices plus précis, dont la règle de base est d’apprendre à dire « oui, et… ». Chaque nouvel intervenant doit toujours accepter ce que l’autre amène et s’y articuler, quelle que soit la déstabilisation qu’il en éprouve, et ce pour permettre de faire avancer l’histoire.
Exemples d’exercices :
- Ni oui ni non : deux élèves se mettent debout devant la classe et l’enseignant propose un thème (« chez le docteur », « dans un magasin », « lors d’un cours de ski », « dans une pizzeria »…). Les élèves discutent en essayant de ne pas dire « oui » ou « non ».
- Le conflit : durant une minute, deux élèves doivent improviser un conflit qui va crescendo. L’objet du conflit sera soit imposé par l’enseignant soit choisi par les élèves. Cela peut concerner par exemple la remise d’un mauvais bulletin à un de ses parents, une crise de couple, une dispute entre frère et sœur, une rixe entre un policier et un voleur…
3. Mettre l’élève seul face au groupe
Etre seul face à un groupe n’est plus une angoisse si plusieurs exercices d’improvisation ont été travaillés à cette fin, a fortiori s’ils sont réalisés sous forme de jeux.
Exemples d’exercices :
- L’interview : un élève se met face au groupe et les autres lui posent des questions. On décide que l’élève incarne, par exemple, un grand danseur, un patron d’une entreprise multinationale, Père Noël, un enfant de 5 ans, Miss Belgique…
- Une minute : après trente secondes de réflexion, un élève doit parler durant une minute sur un sujet imposé sans s’arrêter. Par exemple : la pomme, les grenouilles, l’hiver, Noël, la mode…
Vous cherchez des pistes pour adapter les textes à lire pour vos élèves dyslexiques ? Voici un ouvrage qui pourrait vous apporter des réponses :
